Ouvrage d’art non courant
De la conception à sa réalisation, un ouvrage d’art fait l’objet de nombreuses études techniques avant d’être construit puis mis en service. Certains se distinguent même par l’appellation « d’ouvrage d’art courant » ou « non-courant ».
Comment se définit un ouvrage d’art ?
De façon simple, un ouvrage d’art est une infrastructure de travaux public de grande envergure mettant à contribution différents corps de métiers (ingénieurs, architectes, professionnels du bâtiment…). Si l’ampleur est si grande, c’est parce que l’ouvrage d’art doit répondre à au moins l’un de ces besoins :
- Franchir un obstacle au travers d’une voie de communication ;
- Permettre de retenir l’eau ;
- Protéger contre l’action de la terre ou de la mettre.
Ouvrage d’art non courant : une histoire de caractéristiques ?
Le principe même d’un ouvrage d’art non-courant est qu’il présente des caractéristiques techniques particulières, par exemple :
- Un pont qui possède au minimum une travée de plus de 40 mètres de portée ;
- Un pont mobile ;
- Un mur haut de plus de 9 m…
À cette longue liste, s’ajoutent des difficultés de construction, comme :
- Des difficultés dues au terrain (risque de glissement…) ;
- L’utilisation de techniques non codifiées pour permettre malgré tout de construire l’ouvrage d’art ;
- Un attribut innovant de la technique ou du procédé…
Si les ouvrages d’art combinent une caractéristique particulière et une difficulté de construction, soyez certains qu’ils sont non-courants.
Comment est assuré le suivi d’un ouvrage d’art non courant ?
De la phase d’étude à la mise en service sans oublier la maintenance de l’ouvrage, le processus est long et rigoureux. Aussi, quel que soit le type d’ouvrage d’art, un entretien courant doit être assuré pour garantir la pérennité des ouvrages.
En plus des entretiens réguliers, des contrôles plus poussés sont assurés à intervalle de plusieurs années pour garantir la stabilité de l’ensemble.